Cabriolet et diesel…
Mercedes est en pleine restructuration de ses gammes, y compris pour le nom de ses modèles. Ainsi le SLK, à l’occasion de son restylage, devient-il SLC. Au menu de ce restylage, de la cosmétique avec des feux avant redessinés, de même que les boucliers. Les motorisations évoluent également, mais pas toutes : la seule version diesel au programme garde ainsi son 4 cylindres de 204 chevaux, associé obligatoirement à une boîte automatique à 9 rapports. Notre modèle d’essai est en finition Sportline, synonyme de roues de 18 pouces et d’un pack AMG extérieur avec bas de caisse et jupes latérales spécifiques.
Un coffre inaccessible en position décapotée
A l’intérieur, le resytlage n’a pas changé grand-chose et on retrouve les aérateurs ronds et chromés, ou le tout petit levier de la boîte automatique. Le SLC reprend également le chauffage de nuque et le toit vitré en option. La commande du toit prend place sous ce petit cache : il faut quasiment 20 secondes pour décapoter ou l’inverse et la manœuvre peut s’effectuer jusqu’à 40 km/h. Le coffre fait partie des points faibles, en tous cas avec le toit ouvert puisque dans cette position la contenance est limitée à 225 dm3, soit moins qu’une Volkswagen Up, et son accessibilité est pour le moins réduite…
Idéal… pour la balade
L’association diesel/cabriolet n’est plus nouvelle et fonctionne plutôt bien ici. En effet, le 250d regorge de couple à bas régime où il se montre discret. En conduite normale, voire rapide, vous n’entendrez quasiment pas le claquement du diesel. Il n’y a que si vous montez dans les tours que le charme est rompu. Les performances sont celles d’une GTI et on apprécie le compromis châssis qui laisse une certaine mobilité au train arrière : la voiture se montre relativement confortable pour un roadster et assez dynamique. La boîte auto est rapide et douce mais sa gestion laisse à désirer en conduite rapide.
Sans concurrent direct
L’avantage principal de ce SLC diesel par rapport à ses frères à essence vient de sa consommation : Mercedes annonce en effet 123 g/km de CO2 pour notre modèle d’essai alors que le plus petit modèle essence, fort de 156 ch donc presque 50 de moins que notre diesel, ne peut échapper au malus écologique. Côté tarif en revanche, le SLC 250d se situe entre le SLC 200 et le SLC 300 avec un prix de base à 45000 €. Notre version en finition Sportline dépasse quant à elle les 50000 € hors option. Mais en l’absence de TT diesel pour l’instant, coupé ou cabriolet, ce SLC diesel est aujourd’hui sans concurrent direct.
