Le 28 février 2024, les députés européens étaient appelés à voter sur la révision du Permis de conduire, la première depuis 2006, en vue de réduire par deux le nombre de morts et de blessés sur les routes d’ici 2030. Le Parlement européen a adopté par 339 voix contre 240 le rapport de la révision mais il a rejeté la mesure phare visant à imposer, à tous les conducteurs, un contrôle médical obligatoire tous les 15 ans.
Parmi les mesures adoptées, les épreuves de conduite pour l’obtention du permis de conduire devront inclure une formation à la conduite dans des conditions hivernales, à l’utilisation sans risque du téléphone pendant la conduite, aux angles morts, aux systèmes d’assistance au conducteur.
Une harmonisation des règles est également prévue pour la situation des jeunes conducteurs sur le modèle français (permis probatoire, taux d’alcoolémie réduite, ..)
Mais surtout, les députés européens ont refusé la réduction de la validité des permis de conduire pour les personnes âgées «afin d’éviter les discriminations et de garantir leur droit à la libre circulation et à la participation à la vie économique et sociale».
Il a été privilégié l’autoévaluation du conducteur lors de la délivrance et du renouvellement du permis de conduire.
Chaque pays reste décisionnaire de décider pour la mise en place ou non un examen médical avec un ensemble minimum de contrôles sur la vue et les conditions cardiovasculaires des conducteurs.
Les pays de l’Union européenne sont invités à déployer davantage d’efforts pour sensibiliser les conducteurs aux signaux mentaux et physiques qui peuvent mettre une personne en danger lorsqu’ils conduisent.